Du zootrope aux techniques les plus récentes d’effets spéciaux, c’est un pan entier de l’histoire du cinéma auquel nous avons eu droit. Du chargement des caméras (16 et 35 mm) à la projection d’un film en 16 mm, toute la chaîne de fabrication d’un film fut évoquée. Et surtout, les appareils étaient là, en parfait état de marche et leur mécanique parfaitement graissée.
Monsieur Goron a ensuite décrit son métier et, passant aux travaux pratiques il a montré comment il donnait sens à la lumière. En déplaçant la caméra sur des rails de travelling, en modifiant la place des projecteurs ou l’intensité lumineuse, en utilisant différentes gélatines, il a pu transformer à sa volonté le visage des élèves qui se sont glissés le temps d’un instant dans la peau de comédiens.
La séance s’est achevée par le visionnage de quelques travaux de Thierry Goron, dont le célèbre clip de « La banane » de Philippe Katherine.
Ce fut pour tous un moment important, d’émotion partagée autour de la magie du cinéma dont on a pu se rendre compte qu’elle fonctionnait à plein.